08 juin 2005

Comme j’ai dit!

Ouais bon… J’me fais engueuler (et par plusieurs personnes en plus!) quand je n’écris pas sur mon blog… Pourtant:

1/ J’avais clairement annoncé que je n’étais pas Balzac, donc il ne fallait pas compter sur moi pour la quantité.
2/ Malgré toute ma bonne volonté, je ne suis pas Stendhal, donc je n’écris pas que des trucs bien (pour tout dire même ma femme est consternée en me lisant. Ce qui prouve le caractère maso de ceux qui veulent que je poste ici)…

Mais que voulez-vous, je suis faible et lâche, et je cède à la pression populaire ! Mon coté social (et j’en entends déjà qui rectifie en parlant plus de mon coté coco…) à moi que j’ai !

Maintenant de quoi vais-je causer ? De mon SPM (sujet qui apparaît à la mode) ? Pas vraiment « moi »… De la politique ? Plus de saison… De météo ? Plus de saison ! De foot ? De musique ? De cinéma ? Non… Tout ça c’est des sujets bateaux, et j’ai quand même bâti ma réputation sur une certaine propension à toucher à des sujets de fond (et un sujet bateau qui touche le fond…), à créer de vrais débats, bref à susciter (et c’est pas vulgaire) la polémique… Le Michel Polac de la toile en somme (j’me jette des fleurs, c’est pas cher en cette saison)…

Et je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin.

C’est pourquoi aujourd’hui, je vais vous parler « jour de congés », et vous faire part du constat inébranlable (non, c’est toujours pas vulgaire) issu d’une discussion palpitante et animée entre une collègue et moi-même, un après-midi de panne de réseau : toutes choses étant égales (formule préférée de tous les scientifiques pour se couvrir en cas de foirage magistral) il vaut mieux poser son vendredi que son lundi.

Rassurez-vous, je ne vais pas vous balancer une bombe comme ça qui va encore bouleverser votre attitude de petit salarié frustré sans vous donner plus d’explications. Pourquoi, donc ? Parce que d’une part ça permet d’avoir un week-end de 3 jours, et ça, c’est vraiment bien en toutes saisons (pour les soldes, le ski, la plage, le jardinage…). Clairement je viens d’éliminer tous les autres jours de la semaine, à l’exception du lundi. En un paragraphe, j’écarte 3 jours sur 5. Tenez-vous bien (tenez-vous mieux) ça ne fait que commencer.

Le dilemme se limite donc maintenant à « lundi ou vendredi ». Premier constat : il y a plus de jours fériés qui tombent le lundi que le vendredi (liste non exhaustive : lundi de Pâques, lundi de Pentecôte, lundi 14 Juillet…) Deuxio : quelques jours fériés tombent aussi le jeudi (jeudi de l’Ascension, jeudi de l’Assomption, jeudi de la Constitution Danoise…). Dès lors prendre son vendredi transforme dans ces cas là un banal week-end de 2 jours en un vrai break de 4, voire 5 jours !

La balance penche déjà nettement en faveur du vendredi n’est-il pas ?

Vous rajoutez à cela le fait qu’en général, le lundi n’est jamais vraiment complètement travaillé (il faut bien échanger ses histoires du week-end avec ses collègues hein !) et qu’en prenant son vendredi on est en week-end avant les autres (ça fait toujours hautement plaisir de partir le jeudi soir en souhaitant « bon week-end » et voir la gueule tirée par les collègues), et vous comprendrez finalement pourquoi j’en suis arrivé à cette conclusion, au prix d’un raisonnement à toutes épreuves.

La prochaine fois, si vous êtes sages, je vous démontrerai tout aussi brillamment pourquoi il faut prendre sa pause déjeuner le plus tard possible…

2 commentaires:

Anonyme a dit…

j'ai une idée pour la pause déjeuner le plus tard possible : c'est pour essayer de faire de la musique avec les gargouillis de son ventre en souffrance...
j'ai bon ?

wayne99 a dit…

Tu crois pas que je vais te le dire non? J'vais pas me griller une note pour satisfaire ta curiosite!
Enfin cela dit tu n'y est pas du tout!!