30 juin 2005


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Cherchez l'erreur.

(indice: meme MOI j'en ai les cheveux qui se dressent sur la tete, alors j'ose pas imaginer l'etat de mon lapin quand elle decouvrira ca!)

22 juin 2005

Coup de chaud sur la cafetière

Ca doit être la chaleur. Le neurone qui chauffe. Le peu de facilite que j’ai à écrire ce que j’ai envie de dire qui s’est barré en vacances avant moi, le salaud. Ou alors l'âge. Je m’énerve, mais j’ai plus assez de « gnaque » pour l’exprimer comme il faut. Putain c’est ça : j’deviens vieux ! D’abord le mariage, ensuite le gosse… Bientôt le break Volvo, le chien, et les vacances à Palavas-les-flots en caravane. Tiens d’un coup j’ai plus envie, de penser à ça (toutes les excuses sont bonnes pour ne pas en foutre une hein).

Bref… J’avais des sujets qui me tiennent drôlement à cœur et dont je voulais te causer, ami lecteur, mais les raisons sus-citées (ça, ça fera plaisir à celle à qui on souhaite « the usual » et qui en devient grossièrement vulgaire) m’en « empêchent ». Mais bon, j’vais pas non plus en faire un plat (j’en ferais bien un fromage parce que zarma, c’est bon le fromage !) non plus. J’vais juste vous livrer en 2 phrases concises (si tu crois ça tu crois vraiment n’importe quoi) le fond de ma pensée. Libre à toi d’en débattre avec :
1/ toi-même
2/ tes amis
3/ tes voisins de bureau/bus/palier/cimetière
4/ ton hamster/poisson rouge/tamagochi
5/ un tronc d’arbre

Premièrement : j’emmerde le politiquement correct. Une caissière est une caissière, certainement pas une « hôtesse de caisse » (c’est p’t’etre même une caisseuse quand a une amabilité à toute épreuve elle adjoint une grammaire française à s’en faire retourner Bernard Pivot dans sa tombe). Un nain est un nain, sûrement pas une « personne de petite taille ». Si le mot existe dans le dictionnaire, qu’on l’utilise, sinon c’est de la faucuserie (en voila un, de mot qui n’est pas dans le dico) plus qu’autre chose. Et on ne détourne pas non plus des mots pour le plaisir ! Un préfet, c’est monsieur ou madame. Pas la peine d’utiliser « préfète », qui en plus est très laid !

Secundo (on m’a suggéré ça plutôt que « deuxio ») : la réussite sociale c’est de la merde (j’fais dans le scato un poil aujourd’hui, tant pis pour les lecteurs de ce monsieur égarés par ici). Je ne peux plus voir en peinture, métallisée ou non, les gens qui pensent avoir réussi leur vie parce qu’ils conduisent toujours la dernière Mercedes toutes options, qu’ils habitent une maison bien trop grande pour eux sise dans l’endroit à la meilleure renommée possible, qu’ils étalent tous les derniers gadgets dont, même si ils en avaient la moindre utilité, ils ne savent bien entendu pas se servir. Et quand EN PLUS ça râle parce que la Bourse baisse et qu’au lieu de partir 15 jours en vacances (comprenez bien que le reste du temps ils n’en foutent pas une de toutes façons) dans un 5 étoiles grand luxe, ils devront se contenter de partir seulement 10 jours dans le même hôtel, ça me donne des envies de leur claquer la portière de ma 205 sur les doigts, voire la tête…

Quand est-ce que ces gens là comprendront que rien ne vaut le fait d'essayer de rendre les gens qu’on aime heureux simplement en étant soi-même ? Que rien ne remplace entendre le rire de quelqu’un à qui on raconte une mauvaise blague un jour où il est « under » ? Des vrais bonheurs, simples, rapides, fugaces, et même pas chers…

11 juin 2005

L'Internationale

Debout les damnés de la terre
Debout les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère
C'est l'éruption de la fin.
Du passé faisons table rase
Foule, esclaves, debout, debout
La monde va changer de base
Nous ne sommes rien, soyons tout!

{Refrain:}
C'est la lutte finale
Groupons nous, et demain
L'Internationale
Sera le genre humain.

Il n'est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni tribun
Producteurs, sauvons nous nous-mêmes
Décrétons le salut commun
Pour que le voleur rende gorge
Pour tirer l'esprit du cachot
Soufflons nous même notre forge
Battons le fer quand il est chaud.

{au Refrain}

L'état comprime et la loi triche
L'impôt saigne le malheureux
Nul devoir ne s'impose au riche
Le droit du pauvre est un mot creux
C'est assez, languir en tutelle
L'égalité veut d'autres lois
Pas de droits sans devoirs dit-elle
Égaux, pas de devoirs sans droits!

{au Refrain}

Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu'il a crée s'est fondu
En décrétant qu'on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.

{au Refrain}

Les rois nous soûlaient de fumées
Paix entre nous, guerre aux tyrans
Appliquons la grève aux armées
Crosse en l'air et rompons les rangs
S'ils s'obstinent ces cannibales
A faire de nous des héros
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.

{au Refrain}

Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs
La terre n'appartient qu'aux hommes
L'oisif ira loger ailleurs
Combien, de nos chairs se repaissent
Mais si les corbeaux, les vautours
Un de ces matins disparaissent
Le soleil brillera toujours.

(chanson engagee, qui manquait ici, et j'ASSUME!)

08 juin 2005

Comme j’ai dit!

Ouais bon… J’me fais engueuler (et par plusieurs personnes en plus!) quand je n’écris pas sur mon blog… Pourtant:

1/ J’avais clairement annoncé que je n’étais pas Balzac, donc il ne fallait pas compter sur moi pour la quantité.
2/ Malgré toute ma bonne volonté, je ne suis pas Stendhal, donc je n’écris pas que des trucs bien (pour tout dire même ma femme est consternée en me lisant. Ce qui prouve le caractère maso de ceux qui veulent que je poste ici)…

Mais que voulez-vous, je suis faible et lâche, et je cède à la pression populaire ! Mon coté social (et j’en entends déjà qui rectifie en parlant plus de mon coté coco…) à moi que j’ai !

Maintenant de quoi vais-je causer ? De mon SPM (sujet qui apparaît à la mode) ? Pas vraiment « moi »… De la politique ? Plus de saison… De météo ? Plus de saison ! De foot ? De musique ? De cinéma ? Non… Tout ça c’est des sujets bateaux, et j’ai quand même bâti ma réputation sur une certaine propension à toucher à des sujets de fond (et un sujet bateau qui touche le fond…), à créer de vrais débats, bref à susciter (et c’est pas vulgaire) la polémique… Le Michel Polac de la toile en somme (j’me jette des fleurs, c’est pas cher en cette saison)…

Et je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin.

C’est pourquoi aujourd’hui, je vais vous parler « jour de congés », et vous faire part du constat inébranlable (non, c’est toujours pas vulgaire) issu d’une discussion palpitante et animée entre une collègue et moi-même, un après-midi de panne de réseau : toutes choses étant égales (formule préférée de tous les scientifiques pour se couvrir en cas de foirage magistral) il vaut mieux poser son vendredi que son lundi.

Rassurez-vous, je ne vais pas vous balancer une bombe comme ça qui va encore bouleverser votre attitude de petit salarié frustré sans vous donner plus d’explications. Pourquoi, donc ? Parce que d’une part ça permet d’avoir un week-end de 3 jours, et ça, c’est vraiment bien en toutes saisons (pour les soldes, le ski, la plage, le jardinage…). Clairement je viens d’éliminer tous les autres jours de la semaine, à l’exception du lundi. En un paragraphe, j’écarte 3 jours sur 5. Tenez-vous bien (tenez-vous mieux) ça ne fait que commencer.

Le dilemme se limite donc maintenant à « lundi ou vendredi ». Premier constat : il y a plus de jours fériés qui tombent le lundi que le vendredi (liste non exhaustive : lundi de Pâques, lundi de Pentecôte, lundi 14 Juillet…) Deuxio : quelques jours fériés tombent aussi le jeudi (jeudi de l’Ascension, jeudi de l’Assomption, jeudi de la Constitution Danoise…). Dès lors prendre son vendredi transforme dans ces cas là un banal week-end de 2 jours en un vrai break de 4, voire 5 jours !

La balance penche déjà nettement en faveur du vendredi n’est-il pas ?

Vous rajoutez à cela le fait qu’en général, le lundi n’est jamais vraiment complètement travaillé (il faut bien échanger ses histoires du week-end avec ses collègues hein !) et qu’en prenant son vendredi on est en week-end avant les autres (ça fait toujours hautement plaisir de partir le jeudi soir en souhaitant « bon week-end » et voir la gueule tirée par les collègues), et vous comprendrez finalement pourquoi j’en suis arrivé à cette conclusion, au prix d’un raisonnement à toutes épreuves.

La prochaine fois, si vous êtes sages, je vous démontrerai tout aussi brillamment pourquoi il faut prendre sa pause déjeuner le plus tard possible…