Je sais: il n'était qu'un pauvre sportif, qui en plus avait à demi-mots avoué s'être dopé (comme tout le monde dans son sport, cela dit). Il avait aussi une grande gueule, et pas que des amis dans le peloton à l'époque.
Laurent Fignon est mort aujourd'hui.
Ouais, je sais aussi que ça va pas bouleverser l'existence de l'humanité, ni empêcher la Terre de tourner...
Mais.
Laurent Fignon, c'est tous les après-midi d'été de mon enfance, à regarder le Tour avec mon grand-père en bas, sur la petite télé, au frais dans le "salon d'été", à manger des pêches par cageots entiers en buvant du sirop de menthe dans des verres à moutarde...
Alors avec lui, c'est aussi un peu des souvenirs de mon grand-père qui partent... Et ça fout un gros bourdon, oui.
Et pour finir sur une note plus gaie: l'avenir de la recherche française vient de s'enrichir d'un nouveau membre de valeur qui vient de décrocher son PhD en torture de molécules à coup de clavier d'ordinateur (si j'ai bien tout compris). Les feloches de rigueur!
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2 commentaires:
Tout à fait bien résumé. Sauf que si la recherche française continue de puer autant des pieds, je risque de me consacrer de façon définitive à l'avenir de la recherche allemande, hein.
Ah mais la recherche francaise fonctionne toujours selon le precepte que servir la science ca doit etre ta joie!
Apres que tu t'exportes en Allemagne pas de souci:
- si tu trouves rien tu fais de la recherche en Allemagne
- si tu trouves un truc, tu es une chercheuse francaise.
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