20 janvier 2012

Oh. My. God.

(le titre est cliquable et vous emmènera vers un monument de la musique)

Bon ok, je ne passe plus trop (plus du tout oui!) écrire par ici. Que voulez-vous : Facebook m'a tuer. Comme un symptome de la société actuelle, je me contente des statuts sur ce site pour pousser mes coups de gueule, faire partager les choses qui me tiennent à coeur. Ben oui : un clic sur "j'aime", un autre sur "partager" et voilà, en deux temps-trois mouvements, vous êtes au courant. Alors qu'ici, il faut réfléchir, tenter de construire des phrases avec des idées dedans et des fautes d'orthographe dehors (alors qu'avec les articles écrits de l'AFP, les fautes sont d'origine)... Tout ça fait qu'avec Facebook, j'ai bien plus de temps pour les choses importantes comme regarder les derniers "lolcats" qui "font le buzz".

Mais là, c'est trop énorme que ça vaut la peine que je m'y étende. C'est la découverte tellement choc qu'en en parlant ici, je vais faire de l'ombre a Wikileaks. Qu'après avoir cliqué sur "publier le post" au bas de cette page, je m'attends à voir la police débarquer, sur commission rogatoire du département de la justice états-uniens, et me jeter dans la geôle de Sa Gracieuse comme un vulgaire webmaster Néo-zélandais. Pire : je suis sûr que les pires tortures m'attendent, importées tout droit de Guantamo ou Guantanamera, je ne sais, je ne sais plus, je suis perdu (et non, je ne ferai pas comme l'oiseau)...

Ma découverte, c'est une bombe atomique, Christine Boutin en moins. Ca remet tellement les principes de l'économie libérale en question que même Angela Merkel en tremble dans sa culotte en peau bavaroise (cliché inside).

Bref, c'est de la dy-na-mite.

Je vous situe un peu la scène, histoire que vous compreniez mieux mon émoi.

Il est 7h48, je sors de la douche, l'eau tiède ruisselle encore sur mon corps d'athlète nu (je prends mes douches nu oui, que voulez-vous). Je saisi ma serviette que je passe dans ma crinière légendaire à rendre Lorenzo Llamas dans "Le rebelle" jaloux (et qui me fait me souvenir qu'il est grand temps que j'aille présenter mes voeux à ma coiffeuse). Je me prépare, en somme, comme tous les matins où je vais affronter une journée au boulot (le week-end, je la fais beaucoup moins top model, vous voyez).

Et je prends alors en main l'achat annodin que j'ai fait hier midi, en même temps que mon sandwich aux concombres et mon "double decker" (si vous ne connaissez pas, honte à vous). Un achat que j'ai déjà fait des centaines de fois sans y porter une attention particulière. Sauf que ce matin, ça m'agresse. C'est juste en façe de moi quand je m'apprête à en dévisser le bouchon : "24 hours protection" (je ne ferais pas l'insulte de traduire aux non-anglophones).

J'en reste sans voix. En arrêt devant ce message mercatique improbable. Un déodorant qui fait effet à peu près autant de temps que celui qui s'écoule entre deux douches, qui fait ce pourquoi je l'achète, en somme.

Et on me vend ça comme un truc exceptionnel. Un peu comme si, je ne sais pas moi, on mettait en gros sur des ampoules "éclairent quand elles s'allument", ou "usage unique" sur une allumette...

C'est là que ça m'a frappé de plein fouet, de toute la violence qu'une telle réalisation peu contenir. Et c'est pour ça que je partage cela avec toi, ami lecteur.

Pour que tu sois prêt.

Tu es prêt?

Alors voilà :

On.
Nous.
Prend.
Pour.
Des.
Cons.

Je file, je dois aller me faire refaire le visage par un chirurgien thaïlandais, juste avant de partir vivre au fin fond de la Patagonie.

Si tu ne me revois plus, sache que tu m'as toujours fait plaisir à venir ici au gré de tes recherches hasardeuses sur l'utilisation d'un trombonne à coulisse comme accessoire de jeux sodomites.

Et si je ne te revois plus, mon amour, sache que je

01 octobre 2010

Heureux les simples d'esprit...

L'autre jour, j'étais au supermarché durant ma pause déjeuner, pour acheter mon traditionnel sandwich aux concombres (j'ai horreur de ça, les concombres. N'en déplaise à certaine). Et devant moi dans la file d'attente des caisses automatiques (au pays du libéralisme, le plus on peut mettre de gens au chômage, le mieux on se porte) se trouvait un "alpha-mâle" comme on les appelle, bien représentatif du pays dans lequel je vis: une belle croix de Saint George tatouée sur la nuque, et un British Bulldog sur le biceps gonflé à la créatine. Créatine qui le rendra à la fois complètement impuissant et furieusement paranoïaque, mais là n'est pas le problème.

Et je l'entendais discuter avec son camarade, tout aussi stereotypé, des méfaits de ces gens qui viennent de pays étrangers pour voler le travail des bons citoyens de sa gracieuse, quand ils travaillent et ne se contentent pas de toucher les allocations et volent ainsi les impôts des Anglais de souche qui eux, c'est bien connu et je le vois tous les jours dans mon boulot, travaillent tous durement. Des valeurs très saines en somme, qui me font parfois penser que la France n'a pas seule l'usufruit de la bêtise d'extrême droite.

Cela dit, ces deux abrutis continuaient à déblatérer dans leur idiotie sans borne quand j'ai quand même cru bon d'intervenir, alors qu'ils citaient en exemple les Polonais et même plus près d'eux les Français.

Je me suis alors penché vers eux et j'ai simplement glissé, le plus sérieusement du monde : "mais vous savez, ces gens là, ça n'est pas leur faute. Certains sont nés comme ça". La blancheur dans leur regard, aussi inexpressif que le bulldog ci-dessus évoqué, m'a laissé penser qu'on peut être Anglais de souche, gagner sa vie dans ce pays (si tant est qu'ils la gagnent), payer des impôts et être complètement con.

Comme quoi, la connerie, c'est vraiment une vraie valeur universelle...

31 août 2010

Ces petites choses qui nous font nous rappeler que nous sommes vivants...

Je sais: il n'était qu'un pauvre sportif, qui en plus avait à demi-mots avoué s'être dopé (comme tout le monde dans son sport, cela dit). Il avait aussi une grande gueule, et pas que des amis dans le peloton à l'époque.

Laurent Fignon est mort aujourd'hui.

Ouais, je sais aussi que ça va pas bouleverser l'existence de l'humanité, ni empêcher la Terre de tourner...

Mais.

Laurent Fignon, c'est tous les après-midi d'été de mon enfance, à regarder le Tour avec mon grand-père en bas, sur la petite télé, au frais dans le "salon d'été", à manger des pêches par cageots entiers en buvant du sirop de menthe dans des verres à moutarde...

Alors avec lui, c'est aussi un peu des souvenirs de mon grand-père qui partent... Et ça fout un gros bourdon, oui.

Et pour finir sur une note plus gaie: l'avenir de la recherche française vient de s'enrichir d'un nouveau membre de valeur qui vient de décrocher son PhD en torture de molécules à coup de clavier d'ordinateur (si j'ai bien tout compris). Les feloches de rigueur!

07 août 2010

Statistiques...

Vous le savez sans doute, je suis très friand de statistiques et de chiffres en tout genre...

Je me suis par exemple régalé à calculer la probabilité que chaque équipe avait de remporter la coupe du monde de football, basée sur ses resultats précédents. Pas que j'aime particulièrement le foot, mais plutôt parce que c'est marrant de voir que le Ghana avait statistiquement moins de chance que le Corée du Nord de soulever le trophée.

Mais c'est instructif les stats et les chiffres, mine de rien...

On peut par exemple vous annoncer le plus sérieusement du monde que 50% des vols à la tire sont commis par des étrangers, omettant de constater que les 50% restants sont donc commis par des Français (vu de qui ça vient, je mets tout de suite un bémol quant à sa notion de Français et d'étrangers), ou que 100% des détournements de fonds dont on parle dans les journaux sont faits par des ministres en exercice...

On peut aussi vous terrifier en vous annoncant tout de go que les prisons regorgent d'étrangers (toujours eux. Franchement on se demande ce qu'ils viennent faire dans votre beau pays!), en vous balancant que 10% des détenus en sont, des étrangers (et surtout en disant bien haut et bien fort que non non on ne fait pas de racisme)...

(Source? Ben vous allez lire . Ca me fait même mal de mettre son nom dans un lien hypertexte à cette ordure...)

Mais bon... Ca c'est des affaires de politiques, c'est compliqué tout ça tout ça, je dois pas tout comprendre et faire le jeu de l'extrême droite bla, bla bla...

Alors parlons de ce qui intéresse VRAIMENT le peuple, qu'il soit Français ou étranger (perso j'en ai rien à paître, car comme disait l'artiste "quand on est con...").

Le foot (yes, j'ai reussi à faire un full circle!).

Et au sujet du foot aussi, on utilise les statistiques. J'en ai trouvé une que tout le monde meurre d'envie de connaitre.

Je vous la livre (sterling) de but en blanc (et pour du foot, les connaisseurs apprecierons l'image) : Les gens regardent le foot.

Mais pas vraiment de la même manière, suivant que vous soyez à l'AFP ou à Reuters.

Comme quoi, même à l'heure de la surmédiatisation, des autoroutes de l'information et des grands analystes, qu'ils soient financiers, politiques ou tout simplement footballistiques, nous n'avons encore rien trouvé de mieux que la sagesse populaire: le verre est à moitié vide ou à moitié plein, suivant qui le regarde...

(Mais c'est quand même pénible de voir que ce sont des Canado-Anglais qui sont optimistes quand les Français ne le sont pas... Foutus étrangers!)

29 juillet 2010

Ca plane pour Lou

Comme vous le savez sans doute si, comme moi, vous écumez le net à la recherche des news croustillantes, Plastic Bertrand (de son vrai nom Bakélit Paul mais il parait que ça sonnait moins bien) n'est pas l'interprète du méga succés (si si: il a même été utilisé récement dans une pub ici) "Ca plane pour moi".

Le choc.

Un peu comme quand j'ai découvert que les deux pucerons germaniques en panta-court stretch et veste a épaulettes du groupe Milli-Vanilli n'étaient pas vraiment les chanteurs que le monde... Enfin que les personnes à l'audition défaillante (politiquement correct quand tu nous tiens...) croyaient qu'ils étaient (mais en fait il semblerait que peut-être si mais on n'est pas sûr... Et comme Milli (ou Vanilli) est mort, on ne peut plus demander d'expertise).

Et là moi je dis stop.

Si on continue comme ça, c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres!

Et bientôt on va nous dire, ô sacrilège, que Lio n'a jamais vraiment chanté "Banana Split"...

Tout fout le camp!

02 juin 2010

Les mots bleus

Salut les gens!

Si il y en a encore qui trainent par ici d'ailleurs... Parce que bon force est de constater que je ne suis pas des plus prolixes ici (et si en plus j'emploie des mots savants, c'est la fin! Je vais perdre tout mon lectorat de 13-18 ans, et je ne vais pas m'en remettre!).

Pas que j'ai rien à dire. Non non, ça des idées, j'en ai foison. Je dois avoir 5-6 posts sous le coude juste là, en attente d'être finis, ou recommencés, ou peut-être bien jetés aux oubliettes...

C'est que... C'est que c'est pas de ça dont j'ai envie de parler.

Et ce dont j'ai envie de parler, ben.. Ben je peux pas en parler là...

Je voudrais qu'elle sache... Je voudrais lui dire des choses mais, comme dans la chanson, je m'élance et puis je recule...

Non parce que qu'on croit que... Que quoi au juste? Qu'on peut arriver à faire comprendre à l'autre ce que l'on ressent? Que "ces 2 mots" peuvent suffire?

Oui mais quand c'est tout ce qu'on a? Quand... Quand c'est joyeusement compliqué, ou que ça nous rend heureux et malheureux en même temps... Qu'on se sent tout petit, débordé par tout ces sentiments... On fait quoi???

On s'arme de patience? J'en ai à revendre... Mais est-ce vraiment une bonne chose? Parce qu'attendre en fait, ça fait cogiter... Et moi c'est jamais bon quand je cogite...

On agit? Admettons. Pour faire quoi? Pour aller trop vite, trop loin? Been there, done that, and I probably have a t-shirt (or something else) to show for it... (Ce qui ne veut pas dire que ça ne m'arrivera pas encore hein! J'ai beau prendre de la bouteille, je n'en reste pas moins fondamentalement le même).

Ou alors on se retrouve gentiment paumé, à savoir ce que le veut et à le vouloir passionnément... Il parait que c'est une certaine définition du bonheur...

(Pour les gens qui veulent s'amuser: je ne suis pas sur d'avoir mis tous les accents alors n'hésitez pas à me le dire!)

20 février 2010

Let bygones be bygones

Bon...

Je voulais faire tout un post lacrimo-sentimental sur le pourquoi du comment je ne me posais pas la question que cette dame (et d'autres que je ne nommerais pas mais qui se reconnaitront) se pose, a savoir l'utilite de garder ce blog ouvert bien que ca soit le grand desert au niveau des posts.

Et puis j'ai un episode de Lost a regarder entre 2 sessions de JO, apres avoir "efface" les traces d'une semaine geniale avec le Clan (3 generations sous le meme toit. Presque aussi bien qu'a Noel ou on en a eu 4)...

Bref vous voyez des choses passionnantes.

Donc simplement, pour les quelques personnes qui passent encore ici: je suis toujours la hein! J'ai juste une vie de ouf (ouech ouech, fais le djeuns mon gars!) et pas vraiment le temps de poster mes inepties habituelles.

Mais quand meme, ca me fait plaisir de voir que vous passez (et oui, j'ai toujours un oeil sur vous qu'est-ce que vous croyez? On ne s'improvise pas Sherlock Holmes comme ca!), donc ne vous en privez pas!

A bientot les gens!