07 décembre 2009

Aimer...

Voilà un terme souvent galvaudé. Utilisé à tort et à travers, comme si c'etait le "be all, end all" à tous les problèmes. "Mais je t'aime!". Comme une excuse universelle à tous ces errements. "Par amour", pour justifier de ces actes que l'on commet sans reflechir. Et si "l'amour rend aveugle" comme le dit l'adage, on peut legitimement se demander si ça ne rend pas non plus complètement idiot.

Parce que...

Parce que parfois aimer ne suffit pas. Parce que, comme le chantait l'autre, "aimer plus fort que d'etre aimé" ça n'est pas forcement assez. Ou bien trop. Parce que si l'amour est à sens unique, là ça fait mal aux deux. L'un parce qu'il ne sait pas quoi faire de cet amour qu'on lui donne, et l'autre parce qu'il ne sait pas quoi faire de tout cet amour qu'il a à donner.

Et l'on se retrouve alors dans une spirale descendante, où tout ce que l'on peut faire ne fera que blesser l'autre, malgrè toute la bonne volonté, sincèrement affichée, qu'on a à ne vouloir que son bonheur. Une situation où toute la naiveté et la candeur du monde ne provoque que l'inverse de ce que l'amour doit apporter: l'éloignement.

Et à ce moment là il ne reste plus qu'à apprendre la chose la plus dure au monde. Parce que si tomber amoureux ne requière aucun effort, tomber "désamoureux", c'est bien plus difficile...

Parce que là, on dérouille sévère...